En France, il est absolument obligatoire d’être assuré afin d’avoir le droit de conduire une voiture. Cette protection est en effet essentielle pour se couvrir en cas d’accident et de dommages causés à un tiers ou au véhicule de ce dernier. Cependant, il existe de multiples contrats d’assurance, dont les prix varient fortement. Afin de s’y retrouver et de pouvoir faire son choix au moment de contracter, voici une liste des principaux critères de tarification de l’assurance auto que vous devez connaître.
Le principal critère de tarification de l’assurance auto : le niveau de protection envisagé
Premièrement, le coût de l’assurance auto est évidemment très influencé par le type de contrat choisi. En France, le niveau le plus basique est la « responsabilité civile », et il s’agit ici du seul niveau de protection légalement obligatoire. Cette assurance couvre les dommages causés à autrui, mais ne prend pas en charge les dommages subis par le véhicule de l’assuré. Son avantage réside dans son coût réduit. À l’autre extrémité du spectre, on trouve l’assurance « tous risques », qui garantit quant à elle une couverture complète au conducteur.
Elle est conçue pour protéger les véhicules neufs ou de haute valeur, prenant en charge les dommages au véhicule de l’assuré, y compris en l’absence de tiers responsable. Cette modalité d’assurance auto, comme en témoigne par exemple un article publié sur le site d’Europe 1, est particulièrement intéressante pour les usagers se trouvant au volant d’un certain type de véhicule. C’est donc là le second critère influant sur la tarification de l’assurance auto.
L’influence du type de voiture que vous voulez protéger
Autre critère entrant dans le calcul du coût de l’assurance auto : le type de véhicule à assurer. Les voitures de collection, par exemple, tendent à exiger des primes plus élevées du fait de leurs coûts de réparation plus importants. A l’opposé, les citadines, souvent moins onéreuses et moins puissantes, bénéficient généralement de tarifs d’assurance plus abordables. Et concernant la motorisation, les voitures électriques, malgré leur aspect écoresponsable, peuvent se révéler plus coûteuses à assurer.
Ceci est dû aux technologies avancées qui devront être mobilisées pour effectuer des réparations, autant qu’aux risques liés au fonctionnement particulier des batteries. En revanche, les véhicules à essence ou diesel sont généralement soumis à une tarification plus traditionnelle. Enfin, l’âge du véhicule joue également un rôle : les automobiles d’occasion, ayant déjà subi une dépréciation, sont susceptibles d’entraîner des coûts d’assurance plus modérés que les véhicules neufs.
Un critère important pouvant jouer sur la tarification : l’usage qui est fait du véhicule
Pour finir, la manière dont un véhicule est utilisé joue un rôle crucial en tant que critère de tarification de l’assurance auto. Ainsi, aux yeux des assureurs, les voitures employées quotidiennement, particulièrement dans des zones urbaines densément peuplées, présentent un risque accru d’accidents, ce qui peut se traduire par le paiement de primes plus élevées. Symétriquement, une utilisation plus sporadique du véhicule tend à diminuer ce risque et, par conséquent, le coût de l’assurance.
De plus, en cas d’usage peu fréquent, il est possible de choisir une modalité d’assurance basée sur le nombre de kilomètres parcourus dans l’année, afin de profiter d’une offre plus adaptée : un bon plan pour réduire ses dépenses automobiles. Au contraire, l’usage du véhicule à des fins professionnelles implique souvent des tarifs d’assurance plus élevés, en raison d’une utilisation plus intensive et d’un risque augmenté de produire des accidents.
Aucun commentaire