Sur les routes et les pistes cyclables des grandes cités de France et de Navarre, on observe un changement radical dans les habitudes de déplacement de nos contemporains. Surgis de nulle part et ne paraissant pas produire le moindre effort, les cyclistes du 21^ème siècle n’usent jamais de la position de danseuse pour s’attaquer aux côtes les plus raides et affichent un éternel sourire jovial, bien campés sur leurs deux pédales.

L’avènement de la mobilité douce, portée par des politiques urbaines très favorables, a fait exploser le nombre de vélos électriques qui parcourent les routes et les rues de notre pays. Les tarifs de plus en plus accessibles des fabricants et l’amélioration constante des technologies permettent même aux distributeurs de proposer des VTT électriques, jouissifs sur toutes les surfaces, dont la puissance du moteur est assujettie à la législation. Explications.

La puissance de moteur du vélo électrique, une affaire de législation

En matière de vélo électrique, la législation française limite la puissance du moteur à 250 Watts. L’assistance électrique doit en outre se couper dès que le cycliste ne pédale plus et la vitesse du cycle doit être bridée à hauteur de 25 km/h. Par mesure de sécurité, tous les vélos à assistance électrique doivent répondre à ces critères, même les VTT. Il existe cependant des modèles particuliers dont la puissance est supérieure mais dont l’utilisation est alors très réglementée.

Les vélos électriques speed peuvent développer une puissance de 350 à 500 Watts, ce qui leur permet d’atteindre la vitesse de 45 km/h. Ces engins sont soumis à un encadrement strict de leur utilisation qui impose le port du casque, d’un rétroviseur et d’une plaque d’immatriculation. Son usage est en outre prohibé sur les pistes cyclables et nécessite l’obtention du BSR pour les personnes nées après 1988. Ils restent néanmoins très rares sur les routes de France et demandent un certain nombre de connaissances professionnelles pour être entretenus, comme celles des experts de Probikeshop.

Un moteur avant, arrière ou pédalier pour mon VTT électrique ?

Le moteur d’un vélo électrique peut se situer sur différents composants du cadre. La plupart des vélos de ville placent leur moteur sur la roue avant car il est alors plus facile d’entretien et ne demande qu’une maintenance minime, tout en limitant les risques d’usure de la transmission. On trouve également des moteurs sur la roue arrière, ce qui facilite la poussée mais oblige à mettre les mains dans le cambouis en cas de déraillement de la chaîne.

Les VTT électriques sont également pourvus de divers types de moteurs. On évitera tout de même les modèles avec un moteur sur l’arrière qui accentue le poids et limite l’adhérence, notamment dans les montées. La meilleure solution consiste à se doter d’un VTT à moteur pédalier car il offre un meilleur couple et permet de se dégager d’un sol boueux sans patiner, surtout si votre VTT affiche une puissance de moteur importante.

La batterie de votre VTT électrique et l’autonomie

Choisir la puissance de son moteur électrique pour VTT implique également de faire le choix d’une batterie adaptée, capable de répondre à l’utilisation que vous ferez de votre deux-roues. Pour être sûr de sélectionner une batterie conforme à vos exigences, il peut être utile de s’adresser à des experts de la vente de matériel pour vélo en ligne comme ceux de Probikeshop. Leurs connaissances vous permettront de vous orienter vers un produit durable et facile d’utilisation, ce qui n’est pas toujours le cas parmi les divers modèles de batteries existantes.

On recommande notamment d’éviter les batteries au plomb. Lourdes, difficiles à recycler et sujettes à l’auto-décharge, ces batteries ne sont pas un bon investissement. On préfère les batteries au lithium qui équipent de plus en plus de vélos électriques. Légères, sans effet mémoire et supportant de plus longs cycles de charge, elles sont idéales pour partir sur les chemins campagnards et permettront une plus grande autonomie aux amateurs de sorties VTT sans effort !