La sécurité routière a toujours été le serpent de mer des institutions. Et le gouvernement actuel n’y fait pas exception. A partir de mars 2020, il lance toute une série de mesures destinées à limiter la mortalité sur les routes. On pense notamment à l’accroissement du malus écologique qui, bien que présenté comme un vecteur d’amélioration des conditions des circulation, est aussi un moyen de pousser les Français à s’équiper de voitures neuves, moins polluantes et plus sécurisantes.
Les motards sont également impactés avec la mise en place d’un nouveau permis qui devrait faire baisser son coût et favoriser la transmission de pratiques de sécurité plus adaptées. Mais les réformes visent surtout à transformer le permis de conduire voiture en profondeur, pour le rendre plus accessible aux personnes en souffrance financière en encadrant les pratiques, parfois obscures, des auto-écoles du pays. Explications.
L’encadrement des pratiques des auto-écoles
Avec son train de réformes mises en place au 1er mars 2020, l’objectif affiché du gouvernement est de faire baisser drastiquement le coût du permis de conduire voiture. Il est en effet l’un des plus chers d’Europe avec un coût moyen compris entre 1600 et 1800 euros. Ainsi, un comparateur en ligne des auto-écoles va être mis en place pour simplifier le choix des candidats. Il affichera notamment les tarifs et le taux de réussite des différents établissements. Et surtout, n’oubliez pas de visiter Auto Démarches pour l’ensemble de vos besoins administratifs en matière de conduite !
Les pratiques, pas toujours très visibles, des auto-écoles seront également plus encadrées par la loi. Ainsi, d’ici au 1er juin, chacune des 12 000 auto-écoles de France sera tenue de faire signer un nouveau contrat aux postulants au permis de conduire. L’objectif de ce document est de rendre plus lisible les tarifs pratiqués par les auto-écoles en indiquant l’ensemble des prestations à payer, du livret d’apprentissage aux heures de conduite en passant par les frais administratifs.
Des facilités pour obtenir le permis de conduire voiture
En parallèle, le gouvernement a tenu à mettre différents outils à disposition des candidats pour leur permettre d’obtenir plus facilement le permis de conduire voiture. La mise en place du « livret de formation numérique » est censée permettre à l’élève de suivre sa progression en recensant les différentes heures de conduite effectuées. Cette compilation devrait lui permettre de s’auto-évaluer plus facilement et donc d’améliorer ses chances à l’examen.
Le gouvernement a également décidé de mettre en place une plateforme d’inscription numérique à l’examen dans 5 départements. L’objectif est ici de permettre à l’élève une meilleure visibilité de son parcours jusqu’à l’examen afin de lui permettre de se préparer au mieux en adaptant son rythme d’apprentissage. Toutes ces mesures visent à simplifier l’accès au permis B en ajustant les pratiques des auto-écoles et en facilitant la tâche des apprenants.
Un permis de conduire moins cher
Parmi les plus chers d’Europe, le permis de conduire voiture français fait régulièrement l’objet d’attaques des associations de consommateurs qui mettent notamment en cause les pratiques peu lisibles des auto-écoles et l’exigence trop importante des examinateurs. Avec les mesures cités plus haut, le gouvernement espère réduire drastiquement le taux d’échec à l’examen et faciliter ainsi l’accès à l’obtention du précieux sésame.
Mais les critiques visent aussi son coût, parfois exorbitant. Le gouvernement a donc décidé de renouveler son offre de permis à un euro par jour. Pour les jeunes de 15 à 25 ans, un prêt à taux zéro, compris entre 600 et 1200 euros, pourra être accordé, soit par les collectivités locales, soit par l’État. Cette mesure vise à rendre le permis B accessible à tous, ainsi les remboursement s’effectueront par mensualités de 30 euros, sur une période pouvant aller jusqu’à 40 mois. Une nouvelle avancée dans la continuité de la précédente réforme !
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