Le vélo est devenu un moyen de transport très convoité depuis le début du confinement. Il permet, en effet, de se déplacer rapidement et facilement sans occasionner de pollution et sans dépenser de carburant. Et il constitue aussi une bonne solution pour respecter la mesure de distanciation sociale et pour limiter la propagation du nouveau virus.
Pendant que les particuliers s’en servent pour faire leurs courses et pour aller au bureau, les entreprises en profitent pour le transport des livraisons, comme les livreurs Uber Eat par exemple. Mais la question qui se pose est : faut-il prendre une assurance pour travailler avec un vélo de livraison ? Ou plus précisément : pourquoi s’inscrire à une assurance vélo de coursier ? Quels cas sont pris en compte par cette assurance ? Et comment ça marche ?
Pourquoi s’inscrire à une assurance vélo de coursier ?
La réponse à cette question est assez évidente car, comme tous les autres véhicules qui circulent, le vélo peut aussi s’exposer à des risques d’accident ou de vol. Ce qui peut nuire à son état et à la santé du conducteur et ce qui peut aussi attarder ou atomiser une livraison.
Dans le cas d’un vol, l’entreprise peut même subir une perte d’argent importante et cela va impacter sur son rendement et son fonctionnement. Le coursier, quant à lui, peut rester inapte pendant plusieurs jours et il risque même de perdre son travail s’il ne se rétablit pas convenablement.
Quels sont les cas pris en compte par l’assurance vélo de coursier ?
Il est à savoir qu’une assurance vélo de livraison prend en compte les chocs contre un corps fixe ou mobile, le renversement ou la chute sans collision préalable et aussi les incendies, les explosions et la chute de la foudre.
Mis à part cela, elle considère aussi la collision avec un autre véhicule à moteur identifié ou non-identifié, le vol total avec effraction, la tentative de vol par agression sur voie public ou dans l’enceinte des locaux du client et la garantie dommage pour les dégâts que le vélo peut subir.
Assurance vélo de coursier, comment ça marche ?
A titre d’illustration, si le client a par exemple acheté son vélo pour un montant de 1000 euros, il y a moins d’un an et qu’il subisse un accident qui entraîne la destruction totale de ce dernier. Il sera remboursé au prix du neuf sous déduction de son franchise contractuelle de 200 euros. Ce qui signifie que l’assurance va prendre en charge 800 euros.
Si en revanche, le client a investi sur un vélo électrique de 1000 euros, il y a plus d’un an et qu’il subisse le même type d’accident. Il bénéficiera d’un remboursement au prix du neuf amputé de 15% de vétusté, en plus de la franchise contractuelle. Ce qui signifie que l’assurance lui donnera 575 euros.
Quels sont les autres types d’assurances pour les coursiers à vélo ?
Outre l’assurance vélo, il est également possible de s’inscrire à une assurance hospitalisation et indemnités journalières. Celle-ci englobe des garanties pour l’hospitalisation des coursiers, dont : l’invalidité permanente totale, les frais médicaux suite à l’hospitalisation de plus de 3 jours consécutifs à un accident et les indemnités journalières suite à un accident.
Sinon, il y a aussi la garantie « responsabilité civile » qui assure les coursiers contre les dommages qu’ils peuvent causer à un client ou à un tiers dans le cadre de leur activité professionnelle. Il convient de préciser que celle-ci concerne à la fois la responsabilité civile d’exploitation et la responsabilité civile professionnelle.
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