Qui n’a jamais entendu parler du célèbre Combi Volkswagen ? Sur un air des Doors en partance pour les vacances, de nombreux touristes un peu hippies retournent chaque été dans le passé une fois bien installé au volant du plus célèbre des vans de la planète. Parfumé de drogue douce et de musique psychédélique, le Combi, c’est aussi l’esthétisme bariolé et visionnaire d’une époque pour laquelle le futur semblait prometteur et surtout flower power.
Aujourd’hui, les hippies d’autrefois ont rasé leurs barbes et portent désormais la montre connectée au poignet. Ce n’est pas un hasard si nombre de grands noms de la Silicon Valley ont été bercés par les doux sons de Jimi Hendrix ou Janis Joplin. Ils sont en effet les directs héritiers de la contre-culture, qu’ils ont eux-mêmes fait évoluer vers le numérique. La fabrication d’un Combi Volkswagen 100% électrique ne surprend donc pas mais elle intrigue au plus haut point. Explications.
Le Combi Volkswagen se met au vert
L’entreprise Volkswagen a voulu marquer le coup pour l’ouverture de son tout nouveau centre de d’innovation et d’ingénierie en Californie. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont réussi leur affaire. A l’annonce de la fabrication pour 2022 d’un tout nouveau Combi Volkswagen entièrement électrique, la ferveur des sixties s’est réveillé dans tout l’état puis, par la magie des réseaux sociaux, a continué de s’étendre pour toucher tous les amateurs d’automobile de légende.
Baptisé Type 20, cette version du Combi 1962 représente le virage à 180° que devra prendre l’automobile pour survivre dans notre siècle marqué du sceau de l’urgence écologique. L’entreprise allemande a eu recours ici aux imprimantes 3D pour façonner différents composants du van, notamment les supports de rétroviseurs, le volant ou les roues. Ceci a permis de réduire le poids du Combi tout en complexifiant la structure, et tout cela en limitant les besoins en matériaux.
Un design rétro-futuriste assumé
L’ensemble de la structure massive et ronronnante qui caractérise le Combi Volkswagen a été conservée. En effet, c’eut été faire de l’ombre àl’identité de la marque que de changer drastiquement une silhouette qui lui a valu sa renommée mondiale et son succès commercial. Au contraire, on reconnaît immédiatement la bonne bouille à la oui-oui du véhicule et, à première vue, on se demande si le constructeur allemand ne s’est pas offert un beau coup de pub à moindre frais.
En détaillant un peu plus l’aspect esthétique du van, on remarque pourtant quelques bizarreries. Les roues comme les supports de rétroviseurs sont peintes d’un orange criard qui ne laisse pas de doute quant à la volonté des concepteurs de mettre particulièrement en avant ces composants. Leur structure est tout aussi étrange. En formes de branches biscornues, elles semblent fragiles mais, c’est là tout le génie de la fabrication additive, sont aussi solides qu’une structure traditionnelle tout en limitant le besoin de matière.
Un Combi revenu du futur
Cet aspect essentiel de la fabrication du Combi Volkswagen Type 20 sert en fait à illustrer le changement technologique entrepris par le constructeur depuis quelques années. La marque intègre de plus en plus l’impression 3D dans ces process et l’affirme haut et fort avec ce prototype : l’avenir est à l’automatisation pour accélérer les délais de production, et à la réduction des déchets ainsi qu’à limitation de la consommation des véhicules, pour limiter l’impact écologique de l’automobile du futur.
En parallèle, Volkswagen a doté son Combi d’un certain nombre de technologies innovantes qui visent à sécuriser et à simplifier l’usage de la voiture aux générations de de main. On doit ainsi subir un test de reconnaissance faciale pour grimper sur son siège, tandis qu’un assistant vocal pourra prendre en charge une multitude de tâches sur simple demande. Et on ne vous parle pas du large écran holographique qui trône sur le tableau de bord. Une démonstration de force au parfum de vacances hippies pour le fabricant allemand !
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