Il est capital de bien voir et d’être bien vu lorsqu’on roule de nuit ou par temps sombre. Pour ce faire, il est nécessaire de doter son vélo d’un éclairage. Cet équipement figure d’ailleurs parmi les éléments de sécurité à vélo obligatoire, et cela qu’il s’agisse de vélo urbain ou de VTT. « Mais, comment trouver l’éclairage vélo qui me convient ? » Voilà la principale question que se posent de nombreux utilisateurs de vélo au moment d’acquérir leur accessoire. Soyez sans crainte ! Cet article vous donne les critères principaux à prendre en compte pour bien choisir votre éclairage vélo.
Choisir son éclairage selon le type de recharge
Il existe de nos jours plusieurs types de recharge sur le marché des lampes vélo à savoir :
- L’éclairage à dynamo : il convient pour un usage régulier du vélo. Fonctionnant sans piles, cette ampoule vélo se recharge grâce à l’énergie du cycliste induisant une perte de puissance. Les deux types de feu à dynamo les plus courants sont la dynamo sur le flanc du pneu et la dynamo dans le moyeu ;
- Le feu à piles : il est parfait pour une personne qui roule son vélo de manière occasionnelle. Le principal défaut de cette lampe est qu’il ne fonctionne lorsque les piles sont déchargées. Pour info, 20 à 40 h d’utilisation suffisent pour amortir des piles rechargeables.
- L’éclairage vélo rechargeable : ce type de lampe vélo est le modèle le plus prisé actuellement. Il possède des batteries qui peuvent être rechargées soit par USB soit par aimants. L’éclairage à batteries rechargeables par USB constitue un choix intéressant quand on roule beaucoup et assez longtemps. Ce sont des feux écologiques et durables. Le feu à batteries rechargeables par aimants, quant à lui, se recharge lorsque vous roulez. C’est une solution peu commune, mais qui jouit d’une efficacité exceptionnelle.
Choisir son éclairage en fonction de l’intensité lumineuse
On distingue deux unités de mesure en ce qui concerne la puissance d’un feu de vélo : lumen (lm) et le lux (lx). Le premier indique la puissance lumineuse émise par une lampe. Cet indice sert à mesurer l’efficacité de la lumière. Le lumen permet de comparer la puissance d’éclairage conçu pour voir les éventuels obstacles sur la route. Alors que le second renvoie à la puissance lumineuse reçue par une surface. Il mesure donc l’éclairement lumineux (1 Lux = 1 Lumen par m²). Il est utile pour comparer la puissance d’un éclairage conçu pour être vu des autres usagers de la route. Plus ces indices sont hauts, plus l’éclairage sera fort. Par exemple, pour bien voir sur des routes mal éclairées, un cycliste doit disposer d’un phare d’au moins 20 lux (ou 150 Lumens). Pour un usage occasionnel de nuit en centre-ville bien éclairé, il faut s’équiper au minimum d’un éclairage pour vélo de 10 Lux. Notez que les 10 lux vous permettront d’être vus, mais ne vous assure pas véritablement une meilleure visibilité.
Choisir son éclairage en fonction de la position
Le feu vélo peut se placer en arrière et en avant. On parle d’éclairage arrière et d’éclairage avant. Toutefois, les deux ne jouent pas le même rôle. Les lampes arrière (leds rouges) permettent d’accroître la visibilité pour les usagers arrivant derrière le cycliste. Alors que les lampes avant (leds blanches) ont une double fonction : d’une part elles éclairent le chemin du cycliste et d’autre part, elles avertissent les automobilistes venant en face de votre présence.
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