Saviez-vous qu’il était possible de réduire la période probatoire de votre permis de conduire ? Intéressant, n’est-ce pas ? En effet, au lieu des 3 habituels, vous pourriez réduire cette période à 3 ans. Pour cela, vous devez suivre un stage postpermis 6 à 12 mois après avoir obtenu celui-ci.
Le stage postpermis : pour réduire la période probatoire du permis
Suivre un stage postpermis vous permet de réduire significativement la durée de la période probatoire du permis. En effet, elle peut prendre fin au bout de 24 mois. Cela, à condition de ne pas avoir commis une infraction au Code de la route susceptible d’entraîner un retrait de points. Si vous n’avez pas bénéficié de la conduite accompagnée, alors la réduction sera de 1 an. Si vous en avez bénéficié, alors elle sera de 1 an et demi. Sur les sites comme actiroute.com, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le stage postpermis.
Le stage postpermis intervient entre 6 mois et 1 an après l’obtention du permis. Il dure une journée et son objectif est de faire prendre conscience au jeune conducteur des risques liés à la conduite automobile. Cela lui permettra d’éviter tout sentiment de surconfiance quand il commencera à avoir plus d’assurance au volant de sa voiture. Il faut savoir qu’un conducteur novice est impliqué dans 1 accident de voiture sur 4, et que ceux-ci ont leur permis depuis moins de 2 ans.
Où s’inscrire et comment fonctionne le stage postpermis ?
Le stage postpermis est régi par des textes administratifs comme l’arrêté du mai 2019. Ce texte précise le contenu, l’organisation et les modalités de la délivrance de l’attestation de suivi de formation complémentaire. Le contenu du stage est élaboré par des professionnels de la sécurité routière. Ainsi, des spécialistes expérimentés assurent la formation des jeunes conducteurs durant le stage et s’assurent qu’ils ont acquis le contenu. À la fin de la journée, une attestation leur est délivrée par les formateurs.
La formation a lieu dans une école de conduite titulaire d’un label qualité délivré par l’État. Ce label est le gage de la qualité de la formation. Celle-ci est collective, afin de favoriser les échanges avec les formateurs et entre les jeunes conducteurs. C’est aussi une façon de briser la glace, afin que tous puissent se mettre à l’aise et que la formation se déroule de façon optimale. Un enseignant de l’école de conduite sera chargé d’animer la formation.
Durant la première demi-journée, un intervenant vous fera une présentation du stage. Ensuite, il vous demandera de remplir un questionnaire sur vous (nom, prénoms, âge, loisirs, etc.). Puis, chacun des conducteurs présents devra se présenter au reste du groupe. Une fois cela fait, chacun d’eux passera une évaluation individuelle et collective de la perception du risque. S’en suivra une analyse collective des situations de conduite complexes.
Pour l’après-midi, un débat aura lieu, au sujet de la mobilité et des situations caractéristiques rencontrées par les conducteurs novices. Ensuite, un autre débat portant sur le choix de la mobilité, avec prise de conscience de thématiques comme l’environnement, le transport et les autres moyens de mobilité existants. Pour finir, un bilan de la formation sera réalisé à la fin de la journée. Pour vous inscrire à un stage postpermis, vous devez être titulaire d’un permis B, A1 ou A2.
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