L’économie circulaire incarne-t-elle le futur ? Basée sur des principes intégrant l’écologie, la performance, l’usage et la fonctionnalité, l’économie circulaire se veut plus vertueuse pour l’environnement que l’économie « classique ». Conceptualisée au début des années 2000, elle se base sur une théorie qui remonte aux années 1960 et stipule que la société humaine doit s’inscrire dans un système écologique cyclique. En résumé : moins de production, moins de déchet et moins de gaspillage pour plus d’économies, plus de rentabilité et plus de préservation écologique.
L’industrie automobile veut maitriser sa consommation énergétique
En 2022, la tendance est à la prise de conscience environnementale. Tous les acteurs de l’économie mondiale semblent se rejoindre sur cet objectif et la maitrise de la consommation énergétique va prendre de plus en plus d’ampleur au sein des groupes industriels. Un outil comme Géo énergie Service, spécialiste de l’ingénierie au service de la maîtrise énergétique, est aujourd’hui très demandé par les professionnels pour réussir la transition environnementale, et ce, dans tous les domaines (tertiaire, institutionnel, industriel ou habitation). Quid de l’industrie automobile ?
Il ne fait pas exception, bien au contraire. Très impactée par les transformations des modes de déplacement (mobilités douces et électrification par exemple), l’industrie automobile doit apprendre à survivre dans ce contexte changeant. Suivant le principe des 3R « réduire, réutiliser, recycler », l’économie circulaire a fait son entrée dans l’industrie automobile depuis peu pour favoriser cette transition énergétique et amener les marques à préparer la voiture de demain.
Les constructeurs multiplient les initiatives
Le Sud-Coréen Hyundai est à ce titre un des pionniers en la matière. Par exemple, la signature de son partenariat avec Healthy Seas, organisation qui lutte pour la protection des milieux marins. Hyundai finance des collectes de déchets sur les littoraux et finance des plongées pour récupérer des filets de pêche abandonnés. Ce partenariat implique la réutilisation des déchets marins en nylon dans la conception de produits durables utilisés ensuite dans ses véhicules.
Au même titre que Hyundai, Renault est en Europe un moteur de cette économie circulaire. Depuis 2021, l’usine de Flins, dans les Yvelines, convertit une ancienne usine d’assemblage vers d’autres activités pour atteindre une neutralité carbone d’ici 2030. Au menu, l’apparition d’un espace dédié à la conversion du diesel vers l’électrique ou le biogaz ; un système de stockage pour reconditionner des voitures d’occasion ou encore une unité de remise à neuf de pièces automobiles qui seront ensuite remises sur le marché.
Du côté de chez Stellantis (ex PSA), le groupe affirme que tous ses nouveaux modèles sortent des usines en étant composés à 30 % de matière recyclée. Cet effort est aussi soutenu par les équipementiers et fournisseurs, tel Valeo, qui s’engage à créer des systèmes moins énergivores. Du côté du groupe allemand BMW, on présente déjà des projections pour 2040 avec le concept car « BMW i vision Circular » qui vise à réduire au minimum le nombre de matériaux et de composants pour créer un véhicule. Il incorpore même le kenaf, une matière première végétable et renouvelable dans ses habitacles.
En somme, toute l’industrie automobile navigue de concert vers un même objectif afin de réduire son empreinte carbone et de s’adapter aux nouvelles règlementations internationales. Une transformation de grande ampleur qui répond à un souci majeur : maîtriser la consommation énergétique.
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